Je suis contre la mort, c’est un concert de mots sur le thème de la vitalité…
Les nouvelles sont mauvaises, à ce qu’on nous raconte,
Combien de fois le mot crise pour un verbe enthousiaste ?
Combien d’appels au calme pour une parole inflammable ?
Qui pour éclater de rire au plus mauvais moment ?
Pour s’allumer en plein jour ?
Et pourquoi un mouchoir sur ma voix, un élastique à mon geste, un acide à ma joie ?
Soulevé par une musique électro-inventive et un verbe impulsif, le spectacle mélange les énergies du théâtre et du concert, faisant écho à nos désirs, à tout ce que nous offre le vivant… Allez, il faut que ça flambe !
Théâtre du Menteur
Équipage sans domicile fixe, en quête — boussole ou pas — de la possibilité d’un paysage, mû par l’attraction et la capillarité, composé principalement d’êtres penchés en avant, tournés vers l’inconnu, héliotropes par nature… bref : tous des menteurs !
François Chaffin
“Auteur en scène” (mais aussi créateur lumière et passionné par la musique et l’architecture sonore), François Chaffin a créé en 1987 le Théâtre du Menteur pour faire écho à son travail d’écrivain de plateau, et proposer à qui voudrait bien les partager ses créations comme ses ateliers de production de petites formes sensibles. Poétique autant que politique, son goût pour une langue baroque, à la croisée des usages argotiques, métaphoriques et quotidiens, s’accompagne du désir aventureux de révéler son écriture par sa musicalité autant que par l’interrogation qu’elle prétend soumettre aux spectateurs et aux pratiquants.
Il est par ailleurs créateur/agitateur de nombreuses fabriques d’écriture, où l’urgence est souvent de relier ceux qui savent et ceux qui pensent ne pas savoir, professionnels et amateurs, publics formés et nouveaux venus au théâtre, et travaille joyeusement en direction des publics réputés “sensibles” (prison, hôpital, handicap, exclus, gens du voyage…).
Repères
« Je suis contre la mort est fidèle à l’esprit de son “auteur en scène” : électrique, éclectique, sombre, lumineux, poétique. Pure pépite d’or servie dans un écrin explosif. Magistral… On est ici loin d’un théâtre conventionnel ».
Karine Prost, Rue du Théâtre, Coup de cœur du 15 juillet 2016