Depuis trois ans, Le Périscope et Carré d’Art Bibliothèques vous proposent une soirée dans le cadre du Mois du film documentaire.
Organisé par Carré d’Art Bibliothèques, l’événement 2018 traite de l’architecture : L’esprit des lieux pour interroger les liens étroits entre cinéma et architecture, entre la ville et ses habitants. Il sera question de construction, reconstruction, parcours, déambulation.
Présentation du film La Maison d’Amos Gitaï (1979)
C’est l’histoire d’une maison à Jérusalem et de ses habitants successifs, un médecin palestinien, une famille d’immigrants juifs d’Algérie et, plus récemment un économiste israélien qui, pour la transformer, emploie des ouvriers palestiniens. À chaque récit correspond une nouvelle étape de la construction. Sans idéologie, sans parti pris, le film creuse la vérité du lieu. C’est pour cette raison que la télévision israélienne censura le film, qui ne fut jamais diffusé en Israël.
Amos Gitaï
Amos Gitaï, cinéaste, est né le 11 octobre 1950 à Haïfa en Israël. Il commence des études d’architecture mais doit les interrompre pour participer à la guerre du Kippour (1973). Il y sera blessé, alors que l’hélicoptère dans lequel il se trouve est frappé par un missile syrien. Au cours de ses missions, il utilise une caméra Super 8 et à l’issue de la guerre, il s’engage dans une carrière de cinéaste et réalise son premier documentaire, La Maison en 1979. Ce premier film se trouve justement à la croisée du cinéma et de l’architecture.
Repères
Pour cette soirée, nous invitons Dror Endeweld, enseignant en architecture à l’école des Beaux-Arts qui connaît bien le travail d’Amos Gitaï. Il saura sans aucun doute nous éclairer sur l’esprit du film La Maison et l’ensemble de son œuvre.
Autour
Cette séance est proposée en écho à la rencontre avec Amos Gitai à Carré d’art le vendredi 16 novembre autour de son film Lullaby To My Father (2012, 70 mn).
